Limbour

Georges Limbour

Georges Limbour, né au Havre en 1900, s’y lie dès l’adolescence à Jean Dubuffet, Armand Salacrou, Pierre Bost, Raymond Queneau et Jean Piel. Venu avec Dubuffet étudier la philosophie à Paris, il y noue de nouvelles amitiés lors de son service militaire (André Dhôtel, Marcel Arland, Roger Vitrac, René Crevel). Il devient ensuite un proche d’André Masson et donc un habitué du groupe de la rue Blomet. Il publie en 1924 chez Kahnweiler un recueil de poèmes, Soleils bas, qui lui vaut l’admiration déterminante de Max Jacob. Ce sont ensuite des récits (L’Illustre Cheval blanc), puis des romans (Les VanilliersLa Pie voleuseLe Bridge de Madame LyaneLa Chasse au mérou) qui paraissent chez Gallimard avec l’appui de Paulhan. Parallèlement, il exerce le métier de professeur de philosophie et, à partir de 1944, celui de critique d’art pour de nombreux journaux et revues. Il meurt brutalement en 1970.